Il effleure délicatement sa tête de sage avant de poser sur moi son regard à la fois étincelant, intense et intuitif, tel qu’on le rencontre chez certains mystiques ; oui, j’étais scientifique et criminologue. Mais j’ai grandi. J’ai accueilli l’infini en moi et j’ai compris que ce que l’on qualifie de rationnel n’est autre qu’une infime partie du réel.
Né vers la fin des années 60 dans la banlieue de Beyrouth au Liban, Alpha Grace est un personnage hors du commun. Criminologue, Sociologue, Prédicateur, ingénieur social et informatique puis dirigeant d’entreprises d’envergure internationale avant de tout abandonner pour embrasser une carrière de Naturopathe Africain et Guérisseur.
Un grand écart incompréhensible sans une plongée en profondeur dans son parcours, à la découverte d’un homme qui a su concilier l’inconciliable : la criminologie, le consulting multidisciplinaire et la médecine naturopathique africaine, le visible et l’invisible.
Criminologue de formation, Alpha Grace entre dans la vie active comme une fusée programmée. Ses facilités techniques, analytiques et décryptage dépassent celles du commun des humains, son énergie et ses grandes facilités et compétences relationnelles l’amènent invariablement à prendre les rênes de l’entreprise qui l’emploie...
Avec ces inégalités, discriminations et la xénophobie, la Suisse, ce pays aux possibilités illimitées qui, il faut bien l’avouer, l’on tient parfois pour acquis est mon lieu de résurrection, elle m’a offert un cadre de vie afin de vibrer, un laboratoire pour faire naitre mes idées et réaliser mes projets !
En Suisse j’ai entrepris une nouvelle aventure avec espoir et conviction. Je voudrais avant tout vous parler d’espoir.
Je suis convaincu que nous pouvons faire une différence pour celles et ceux qui viendront après nous. Si nous nous efforçons dans notre vie et à notre manière d’améliorer le monde qui nous entoure, nous pourrions à bon droit être fier de notre contribution.
En ce qui me concerne :Je suis titulaire de deux doctorats et je connais particulièrement bien les pays Européens; j’ai décidé de sortir de mon silence afin, de rétablir la vérité pour quiconque aimerait avoir une autre opinion de la Suisse.
Si la dignité n’a pas de prix, je ne suis donc pas là, juste pour me faire insulter ! Je n’ai que ma vie, alors je ne peux m’empêcher de parler. J’ai l’essentiel de ma carrière derrière moi. Voilà pourquoi je ne mâche pas mes mots.
Je vous laisse sur ces mots:
La xénophobie est un phénomène malheureusement trop irrationnel. Je ne cherche pas à convaincre la petite minorité de xénophobes, mais la grande majorité des indécis ou des indifférents.
Oui j’aime une Suisse sans racisme, où prévaudront les valeurs de respect, de tolérance et de partage qui sont si chèrs à mes yeux et à ceux de tous les Suisses et les étrangers. Je dirais même que ces valeurs sont pour moi souveraines. Oui j’aime la Suisse avec ces inégalités, incompréhensions, diversité, richesse et beauté et je la défendrai toujours !
Il est une phrase de Montesquieu, ce philosophe du siècle des Lumières, qui résonne beaucoup en moi et que j’aimerais partager avec vous. Elle dit que "le devoir du citoyen est un crime lorsqu’il fait oublier le devoir de l’homme". Eh bien, cette phrase m’inspire et me réconforte à la manière d’un rempart contre la barbarie qui afflige tant de peuples en ce monde. Elle me rappelle aussi la chance que nous avons toutes et tous d’être des habitants d’un pays qui ne craint pas de faire reculer les préjugés et dont la générosité est notre plus bel étendard dans le concert des nations.
Je veux aussi et surtout que nos jeunes soient nos porte-étendards. Je veux qu’ils puisent à pleines mains dans ce trésor énorme qu’est la Suisse. Je suis père, mes enfants ont changé ma vie. Ils m’ont appris que si tous les enfants naissent égaux, ils n’ont pas tous les mêmes chances de s’épanouir. Voilà qui vaut autant pour les enfants d’ici que pour les enfants du tiers-monde.
Rien ne me semble plus indigne de nos sociétés modernes que la marginalisation des jeunes, conduits à l’isolement et au désespoir. Nous ne devons pas tolérer de telles dérives. Après tout, nos jeunes nous aident à redéfinir la grande famille à laquelle nous appartenons tous dans un monde de moins en moins étanche, de plus en plus ouvert. Ils sont la promesse de notre avenir.
Il est donc de notre devoir de les engager à participer à cette réinvention du monde et de leur communiquer cet esprit d’aventure que nos ancêtres nous ont transmis, quelles que soient leurs origines. Il faut donner aux jeunes le pouvoir et surtout l’envie de faire ressortir leur plein potentiel.
Je suis animé de l’espoir de rencontrer des compatriotes et je suis fort de la conviction que la Suisse doit continuer à accomplir de grandes choses, si nous travaillons ensemble au mieux-être de la population et de l’humanité.
Ce pays est si petit et si riche dans ses coloris et ses accents. Plusieurs d’entre nous n’ont pas la chance d’en mesurer l’étendue. Je sais combien je suis privilégié d’où mon impatience et ma hâte d’aller à votre rencontre et d’amorcer avec vous le dialogue qui est pour moi l’acte fondateur de l’humanité.
Considérons par exemple qu’un groupe de touristes visite une carrière, s’arrête près d’un tailleur de pierre et lui demande ce qu’il est en train de faire. Sa réponse: "Je taille une pierre." A côté de lui, un autre tailleur travaille, plein de gaîté.
Et à la même question, il répond: "Moi, je construis une cathédrale!" Tous deux font le même métier, mais l’un sait quelle est la finalité de son travail (il bâtit une cathédrale), tandis que l’autre fait tout simplement son "boulot". Moralité: détecter les potentialités d’un(e) immigrant-(e) c’est une chose, mais encore faut-il que la personne en question veuille bien la mettre à disposition.
Le problème qui se pose aujourd’hui à l’intégration professionnelle des immigrant-e-s, c’est qu’on n’est pas souvent en mesure de donner la vision, le sens final du travail que l’on fait. Tout le défi consiste à parvenir à transmettre cette vision finale, sachant que notre société à risque recherche paradoxalement de plus en plus la sécurité.
Nous ferions mieux de repenser notre attitude, trop orientée vers les structures, afin de nous consacrer davantage aux compétences des ressources humaines, à leurs développements, cela quelles que soient leurs origines, et offrir ainsi aux meilleurs collaborateurs un réel projet d’avenir.
Je ne me suis pas arrêté, je ne me suis pas plié, même si plus d'une fois je me suis brisé...
JE SUIS TOUJOURS VIVANT!!!
Avant que vous émettiez des jugements sur ma vie, mon passé, mon caractère et comportements…Marchez d’abord dans mes mocassins, voyagez sur le chemin que je prends, vivez mes angoisses et douleurs, mes doutes, mes peurs, mes joies et mes rires, devenez-moi
Mon Père
Mon père ne m’apprit jamais comment on fait fortune, puisque je ne lui jamais connu, un citoyen descendant des rois, libre, pur sans souci, devenue vieux, il alla dormir en paix, même sa tombe je ne la connais pas!
Ma Mère
Et ma mère, tous lui rendent un juste honneur, elle crut en Dieu de tout son cœur, et m’apprit à avoir la foi et à prier; par ses actions, elle m’a démontré le pouvoir de la générosité et du partage.
D’avoir vécu heureuse, elle risque de l’être encore au ciel. Je n’ai pas non plus vu sa dépouille, ni le lieu de sa tombe ! Puisque nos chemins se sont séparés, sa dernière parole pour moi a été que, je n’avais pas besoin de venir pour son enterrement, m’assurant qu’elle ne mourrait pas car, et sera toujours avec moi.
Sur l’amour et le mariage
L’amour est l’escompte du ciel, il n’appauvrit jamais personne. Son caractère essentiel, c’est de s’enrichir quand il est donné. Se promettre un amour éternel, est une puérilité.
L’amour sexuel est une émotion divine, sans doute, mais accidentel, involontaire et transitoire; mais la promesse du dévouement réciproque est l’essence du mariage et le principe de la famille. La sanction et la garantie de cette promesse doivent être une confiance absolue. Les mariages qui se rompent ne sont pas des mariages, ce sont des accouplements.
Le mariage est donc sacré, indissoluble, lorsqu’il existe réellement, mais il ne peut exister réellement que pour des êtres d’une haute intelligence et d’un noble cœur. L’union de l’homme et de la femme est le terme du développement des deux êtres qui s’unissent, si l’union est sainte, ils s’élèveront ensemble vers des régions supérieures; si la copulation est charnelle, ils descendront ensemble dans l’enfer.
Le divorce devrait être permis et vécu comme le progrès: un mariage mal assorti n’est pas plus indissoluble qu’une association mal organisée. Est-ce que des êtres intelligents peuvent volontairement et raisonnablement s’engager à se tourmenter mutuellement et à se rendre malheureux sans remède ?
Ainsi l’homme et la femme se doivent amour et liberté. Partout où se rencontrent au contraire: haine et contrainte entre les deux sexes, c’est l’opposé du vrai mariage, c’est un état violent et anormal que rien ne justifie et qui ne saurait durer.
Ce que j'a compris de la famille
La famille est l’image la plus touchante de Dieu sur la terre.
Le père est l’intelligence, la mère est l’amour, l’enfant est le fruit de leur fécondité.
L’enfant obéit à son père et adore sa mère. La mamelle de la femme est le premier livre où il puise la science de l’amour, et c’est d’elle qu’il apprend à connaitre son père.
Mais le père n’est au-dessus de l’enfant que par la sagesse, et il ne doit commander à son fils ou à la fille qu’au nom de la céleste raison. Autrement, il dégrade l’amour de son fils ou de sa fille, il lui arrache le cœur, pour lui donner un cœur d’esclave, et lui reprend la vie d’homme qu’il lui avait donnée et le condamne à végéter dans une servitude animale. Alors il n’est plus père, il est bourreau; et sa victime innocente a le droit de lui résister.
Le titre le plus sacré, lorsqu’on en abuse, devient une provocation et la plus terrible vengeance. Pères et mères de familles, songez-y et tremblez, si vous oubliez vos devoirs. En mettant au jour un enfant, vous vous engagez à lui donner la vie; or la vie c’est l’intelligence et l’amour: la vie, c’est la liberté, la foi en Dieu !
Pour se rendre libre, il faut agir;
pour agir, il faut vouloir;
Pour vouloir, il faut savoir;
Et pour savoir, il faut comprendre.
Mon développement intellectuel
Mon développement intellectuel a pour origine la tradition anti-impérialiste Ouest-Africaine et l’activisme de la jeunesse Panafricaine. Je suis diplômé d’une des meilleures Universités d’Afrique de l’Ouest, mes années formatrices ont d’ailleurs été complémentées au courant des années en Europe.
En tant que jeune diplômé et membre du rassemblement des jeunes panafricains, ce qui est ressorti de mes années universitaires et de formations extraprofessionnelles, combinées avec mon héritage de post colonisation étaient une très forte révérence, la rigueur académique et l’engagement intellectuel public.
Cependant, à travers les années, ce qui a profondément façonné mes pensées, a été mes travaux et recherches académiques en tant que sociocriminologue. J’ai dû abandonner la médecine pour la sociologie quand il a été clair pour moi que la société et les agrégats culturels qui constitue les sociétés ne peuvent jamais être réduit aux sommes des choix faits par des individus.
La compréhension de comment ces structures ont été formé ou construites et comment elles se sont rationalisé, maintenues et reproduites sur les structures et cultures de dominations dans la vie des humains, et particulièrement celle de la structure de l’esclavagisme et ses relations dialectiques au processus de libération et les résultats de l’idée de la liberté construite par l’Occident.
Hommages aux faux dieux
Je pensais à rentrer chez moi, ironie du sort, j'a réalisé avec une grande et profonde tristesse que je n'avais plus de pays, ni une maison où retourner, ni une famille. Alors, j’ai choisi la vie que je trouve pour l'instant; néanmoins, je dois mon existence à payer toutes mes dettes à toute la masse de ceux qui ont cru en moi pour le bien ou pour le mal.
C’était presque en croyant aux dieux que j’en suis venu à croire en Dieu. Parfois, j’arrive à presque penser que je suis renvoyé aux faux dieux, pour que je puisse acquérir une certaine capacité à l’adoration, en attendant le jour où le vrai Dieu devra me rappeler à lui-même.
Je ne sais pas grand-chose sur ce que les gens appellent la vision religieuse de la vie. Ce que je veux dire par le Saint- Esprit en moi n’est pas une aveugle intentionnalité inarticulée. Appelez cela une Force. Une Force grande et inscrutable, versant jusqu' en nous, des bases de l’abime de l’être. Une force qui peut choisir ses instruments. Connaissant cette Force expérientielle, je suis guidé. Je sais maintenant que je suis fait pour un but!
Dans la vie, on doit être unique et individuel pour vraiment pouvoir aimer un autre ! Il n’y a aucune bonté à essayer d’être plus spirituel que Dieu, je crois que Dieu lui-même, ne voudrait pas cela pour nous. Voilà pourquoi il utilise les choses matérielles, comme le pain, et le vin pour transmettre la nouvelle vie en nous : Nous pouvons penser que cela est brut, sans inspiration. Dieu existe, il a inventé la nourriture et l’art de manger. Il aime la matière, il a tout inventé, mes chers !
Une personne qui s’engage sur le sentier de la connaissance se rend compte peu à peu qu’il a quitté la vie ordinaire pour toujours. Les codes du monde ordinaire ne sont plus des boucliers pour lui, et s’il veut survive, il doit adopter un nouveau mode de vie.
Les personnes qui m’entouraient avaient du mal à me comprendre, et à comprendre la façon dont ma relation avec le public se développait, y compris les chercheurs universitaires. Même lorsque j’étalais ma vie en publique, il y avait un bonne partie de mon personnage qui restait cachée. J’agissais délibérément, guidé par un instinct et intuition de conservation grandissant et par la conviction que certains éléments de ma vie ne regardaient personne un point sur lequel j’insistait.
J’ai appris à repérer les moments où Dieu se manifeste à moi et en moi. J'arrive à sentir que Dieu œuvre à travers moi. Il me remplit alors de sagesse, d’intelligence, de connaissance et confidence, d'assurance et de lucidité.
Mis à part quelques intermèdes dans des églises, mosquées et différentes communautés spécialisées en spiritualité, j'ai passé près de 25 ans auprès des jeunes et des adultes: cas sociaux, caractériels, handicapés, délinquants, prostitués, des sceptiques, des découragés, puis toxicomanes et sidéens adultes. Rassurez-vous, auprès des jeunes et des adultes sans problèmes aussi! Cette expérience m'a énormément apporté et appris: richesse d'une vie communautaire, remises en causes pédagogiques et psychologiques, sens de l'écoute, etc.
Vous savez, je mets au défi charlatans, pasteurs, prophètes et gourous, de conserver longtemps leurs certitudes, en passant par des interrogations métaphysiques, aux réalités concrètes de l'éducation, car ces sortes de confrontations laissent peu de place à l'égo. Une quête spirituelle, pour être authentique, doit se vivre au quotidien et ne peut se construire sur des rêves ou à l'abri des remises en cause. Un langage trop "ésotérique" ne peut avoir cours dans ces milieux, ni apporter d'évolution ou de confiance réciproque.
Concilier ces deux extrêmes est difficile, mais leur harmonisation exige une certaine souplesse. Avec un minimum de pédagogie pour se faire comprendre, il est ainsi possible de spiritualiser l'éducatif et de rendre d'autre part le spirituel plus accessible. Le prochain devient ainsi réellement proche et ne demeure plus une idée abstraite.
Pour ce qui est des recherches et des rencontres spirituelles, j'ai toujours pris sur mon temps personnel, ma vie privée; pas question de s'enfermer ou de perdre du temps précieux, car on n’a rien sans rien. Les rencontres, des livres et l'éducation m'ont apportés leurs enrichissements réciproques, et je remercie le Dieu Eternel de m'avoir permis ainsi, de mieux comprendre la vie et les autres, tout en sachant qu'il faut pouvoir préserver tous ces bienfaits et aussi en rester digne.
Au départ, on ne sait pas très bien ce que l'on cherche, une vérité, oui, mais laquelle?
C'est une quête ou une enquête que l'on mène et qu'on tente de conduire du mieux possible, sans savoir où se situent la frontière du bien et du mal et pour cause, puisque c'est justement ce que l'on recherche!
Dans ces conditions, la naïveté fragilise certaines personnes et peut les mettre à la merci du premier initiateur venu, d'autant que certaines vivent cette quête de façon parfois douloureuse et consentent de grands sacrifices, allant même jusqu'à abandonner le cas échéant tout leur avoir, confort ou bien-être. D'ailleurs, ne serait-ce que pour cette seule raison, on ne doit jamais juger, rejeter ni condamner celles qui se sont trompées ou ont été trompées.
Il y a en effet des individus avides de pouvoir et d'argent, qui abusent délibérément de la crédulité de leurs semblables, ceux-là mêmes qui, pour arriver à leurs fins, trafiquent l'histoire ou la vérité des religions en inventant de prétendus savoirs secrets, accessibles seulement à leurs propres élèves et disciples!
Singeant alors les saints ou les véritables mystiques, ils n'hésitent pas à s'inventer des filiations prestigieuses et, de plus, prétendent fréquemment accomplir guérisons et miracles. Trouver le bon chemin dépend souvent d'une main secourable et surtout gratuite.
Il est indispensable de parvenir à bien se repérer en ces matières ainsi qu'à faire le tri parmi les multiples intermédiaires: conférenciers, enseignants ou écrivains, maîtres spirituels ou intellectuels, éditeurs et libraires, car tous sont responsables à des degrés divers. N'oublions pas, de surcroît, que tout n'a pas été dit et qu'en de nombreux endroits, dorment encore des trésors de connaissance que découvriront les siècles futurs. L'historien ne peut avoir l'expérience du biochimiste ni celui-ci celle de l'astrophysicien.
Le premier évoque la bataille de Waterloo sans y avoir assisté, le second traite des origines de la vie sans pouvoir échapper lui-même à la mort et le dernier, des galaxies, tout en ayant le vertige au sommet de la tour Eiffel de Paris! Pourtant, nous ne sommes ici que dans le rationnel! Vous imaginez alors le nombre d'erreurs que peuvent véhiculer ces personnes et ouvrages, qui prétendent connaître les choses divines et prétendent toucher le ciel du doigt !
Ne confondons pas vérité et sincérité, effets et causes, révélation et religion. Il conviendrait d'éviter, en outre, les textes déparés par des coupures ou des traductions erronées, parfois même par des citations imaginaires.
Certaines œuvres sont envahies par un syncrétisme touffu, qui les rend inutilisables ou exaltent comme des demi-dieux des personnages dont on ignore tout en réalité. L'important, dans ces méandres, est de rester autonome, de n'adhérer à aucune société initiatique quelle qu'elle soit, de se constituer sa propre documentation car, comme il a été dit, "qui cherche trouve" et, pour finir, de choisir des amis revenus de ces milieux; le discernement et le reste dépendent souvent de la grâce de Dieu Eternel.
Cette science, quoique véritable en elle-même, a dupé et trompé une infinité de gens, par rapport à la fin qu'ils se proposaient; et je ne doute point, par l'expérience que j'en ai moi-même, que le démon ne s'en serve aujourd'hui pour faire perdre l'argent et le temps, la grâce et l'âme même, sous prétexte de trouver l’onction divine ou la pierre philosophale.
Enfin, pour mieux couvrir du manteau de la piété leurs tromperies, ils disent que c'est un don de Dieu, qu'il ne donne qu'à ceux qui l'ont longtemps demandé et qui l'ont mérité par leurs travaux et par leurs prières. Quoiqu'il en soit, il n'est pas convenable et il est même dangereux qu'un chrétien s'applique à la chercher.
C'est faire injure à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, dans lequel sont tous les trésors de la Sagesse et de la science de Dieu, tous les biens de la nature, de la grâce et de la gloire. C'est désobéir au Saint-Esprit qui dit : "Ne cherchez point ce qui est au-dessus de vos forces".
Je ne m'adresse pas ici à des gens prévenus, ni à des personnes déjà revenues de semblables illusions, mais plutôt aux non-avertis, dont la démarche passe d'abord par le sensible et l'émotionnel, notamment les jeunes, que leur fragilité transforme en proies faciles pour sectes de tout poil. Quoi qu'il en soit, plutôt que d'être attentif à l'avis des spécialistes, le public retient surtout les versions romancées des faits, ce qui entraîne manichéisme et confusions.
Il faut donc tout vérifier et acquérir progressivement un jugement qualifié. Pour éviter de vous fourvoyer, renseignez-vous auprès de quelqu'un de bien informé: universitaire chrétien n'appartenant à aucune fraternité initiatique, prédicateur averti, moine au discernement exercé, tous susceptibles de vous soutenir de leurs prières et méditations. Ne négligez pas non plus, le cas échéant, les grandes bibliothèques.
Chemin du Prophète
C’est à 17 ans que je découvris, au beau milieu de l'église apostolique, un courant de pensée mystique, une voie évangélique tournée vers la pratique active de la charité. Un mouvement centré sur la prière, le jeûne et l’abstinence; Chemin du Prophète, comme on l'appelait. Cette voie provoquait de multiples guérisons, délivrances, révélations et conversions.
De nos jours, elle est malheureusement présentée en marge de l'Église, ce qui autorise certains à y voir une opposition, d'autant que certains occultistes, fascinés par la personnalité de notre Papa spirituel, gravitaient autour de lui. Pour ma part, je m'aperçus très vite qu'il s'agissait bel et bien d'authentiques finalités chrétiennes, conduisant aux Évangiles et au Christ.
On me demande très souvent « A quelle église appartenez-vous ? », et je réponds toujours. A aucune. J'appartiens à Christ. Il me suffit. Dans le sens spirituel, j'appartiens à toute église dans laquelle se trouvent de vrais chrétiens. Je ne crois pas que l'union œcuménique apporterait une grande amélioration.
En combinant deux couleurs, vous produisez une troisième couleur; ainsi, par l'union des catholiques, évangéliques, pentecôtistes et des protestants, vous devez vous attendre à voir surgir une masse d'autres sectes et dénominations.
Je ne crois pas aux unions conclues par des moyens artificiels. L'union extérieure n'est d'aucune utilité. Ceux-là seuls qui sont unis en Christ, sont un en Lui et seront un dans le Ciel. Je me dis souvent, lorsque je vois des chrétiens qui ne peuvent pas vivre ensemble en bonne harmonie, durant les courtes années de leur vie terrestre:
Comment donc passeront-ils toute l'Éternité ensemble dans le Ciel ? Les vrais chrétiens doivent être unis en Esprit, quelles que puissent être les différences dans leur manière d'adorer Dieu. Je ne crois pas à l'union extérieure, artificielle, mais seulement à l’union intérieure des cœurs et des esprits.
Je pense qu'un véritable dialogue entre croyants de confessions diverses, voire opposées, ne pourra s'instaurer que le jour où leurs actes seront le fruit d'un authentique amour intérieur; chacun choisira alors, son chemin librement, sans condamner l'autre d'après les apparences extérieures.
Quant aux actes, uniquement inspirés par l’Amour, ils deviendront l'expression du seul culte intérieur, en Esprit et en Vérité, comme le Christ l'avait demandé et le demande encore à ceux qui veulent le suivre.
Dans des situations désespérantes, il faut faire corps avec le moment présent, utiliser tes sens, ta vue, ton œil, ton odorat, et ce que tu ressens !
La peur n’a rien de réelle, le seul endroit où cette peur existe, c’est dans nos pensées et dans notre vision de l’avenir.
Ce n’est qu’une production de notre imagination, qui induit en nous la peur des choses qui n’existent pas sur le moment, et qui pourraient d’ailleurs ne jamais exister.
Ce qui s’apparente à de la démence qui plane sur nous; mais attention, le danger est bien réel, et la peur est un choix !
"Je pense souvent que, quand même il n'y aurait pas d'autre vie, ce serait un assez grand bonheur que d'aimer Dieu en celle-ci, de le servir et de pouvoir faire quelque chose pour sa gloire."
Vous êtes ici sur terre pour être heureux, pour vivre votre vie et vibrer dans l'amour, et exprimer qui vous êtes.
Vous avez été crée pour percevoir la beauté de la création. Mais si vous ne parvenez pas à trouver l'amour en vous-même, même si le monde entier vous aimait, cela ne ferait aucune difference.
Nous nous sommes crus le centre du monde, et nous l'aurons été en effet, mais du monde que nous avons inventé, qui se dissipera comme nos rêve dont il aura été, un instant, la condensation, - brume flottante qui peut-être persistera un peu de temps entre la terre et le ciel, lorsque nous ne serons plus là.
Scientifique, Formateur
& Ingénieur social
Dr Alpha Grace
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